Tu me parles de l’oiseau, qui picore et te nourrit,Tu me parles d’une idée folle, et tu oses le pari Tu me parles de racines, qui s’enfoncent dans le noirEt qui butent, à l’aveuglette, contre les manques inconsolablesTu me parles du temps qui cesse, et du vide quand il est combleQuand les yeux servent à … Lire la suite de Tu me parles d’un oiseau
Auteur : celinevincart
La bonne humeur
C’est moins visible, c’est moins bruyant,Moins tape-à-l’œil, impressionnant,C’est moins fougueux…Mais putain de merde qu’est ce que c’est mieux !La bonne humeur n’a pas la cote,Car sa consœur, mauvaise humeur,7 jours sur 7, elle est en chaleur !Vampire sexy dévoreuse d’hommeElle nous attire dans ses filets,Elle nous cajole, elle nous console,Elle nous donne envie d’être mauvais !Elle allume un … Lire la suite de La bonne humeur
Vacance
Eh oui, toi aussi tu connais ça :T’ouvres le frigo, tu reclaques la porte, tu décapsules, t’éteins ta clope, tu claques ta thune, tu t’y retrouves pas, tu check facebouk pour la cent-millième fois. Même quand le portable bipe pas tu regardes,Même quand t’attends rien tu regardes,Même quand tu viens de regarder tu regardes. Mais tu … Lire la suite de Vacance
Sexualités
Au début, il n’y avait pas de mots. Il y avait le déni, le secret, la honte, la peur. Et il y avait l’inconnu, ou le méconnu du trop connu.Et puis il y a eu un livre, une indigestion, et une révélation. Au début, il n’y avait pas de mots et puis il y en … Lire la suite de Sexualités
La puissance du câlin
C’est “abraso” en espagnol, “hug” en anglais,En français j’aime pas trop, mais pas parce que c’est laid,C’est juste l’image mentale qu’il y a derrière,Comme si c’était réservé au gamin et sa mère,Pour le nounours, le chaton, le doudou, le petit frère.Pourtant, le câlin, il n’a pas d’âge, il n’a pas de frontière,C’est pas uniquement pour … Lire la suite de La puissance du câlin
Ode au progrès
Au tout début, les humains ne vivaient que pour s’alimenterPour s’abriter du vent, du froid, pour se protégerOn appelait ça la survie : premières nécessités Maintenant on s’enferme dans nos boites surchaufféesOn peste quand à la fin de la journée faut encore faire à boufferOn appelle ça l’absurdité. Ils passaient tout l’été à se chercher à … Lire la suite de Ode au progrès