Eh oui, toi aussi tu connais ça :
T’ouvres le frigo, tu reclaques la porte, tu décapsules, t’éteins ta clope, tu claques ta thune, tu t’y retrouves pas, tu check facebouk pour la cent-millième fois.
Même quand le portable bipe pas tu regardes,
Même quand t’attends rien tu regardes,
Même quand tu viens de regarder tu regardes.
Mais tu cherches quoi ?
T’attends du reste du monde qu’il comble le vide qu’il y a en toi ?
Ya des moments dans la vie ou le soleil se couche, le fleuve se bouche, l’existence louche…
C’est alors que l’humain dévoile ses mille et une fuites, logiques-illogiques, toutes plus ou moins pathétiques, et celles, pathologiques.
Tu crois que la fille qui réchauffe ton lit réchauffe ton être ?
Tu crois vraiment que la bouffe que t’engouffres va combler le gouffre ?
Tu bois pour oublier que t’as oublié de vivre,
Tu fumes pour redonner des couleurs à la grise fumée,
Et le sucre contre l’édulcoloré…
Monde en souffrance cherche délivrance, chacun sa transe, son opulence, entre dans la danse, et toi, quelle est ta dépendance ?
T’as besoin de te retrouver 60 mètres au dessus du vide pour ressentir le souffle de vie ?
T’as besoin de boire un pack de bière pour dévoiler ta tendresse, sans bassesse ?
T’as besoin de trois amants pour être sûre d’être toujours désirée, jamais abandonnée ?
C’est le mépris des êtres inférieurs qui te donne de la grandeur ? Supérieur par la peur.
Je mange, tu bois, il fume, elle baise,
Je dépense, tu gagnes, adrénaline, toutes sortes de lignes, à tous les temps je les décline…
Monde en souffrance cherche délivrance, chacun sa transe, son opulence, entre dans la danse, et toi, quelle est ta dépendance ?